Ah, les montagnes ! Qui n’a jamais rêvé de ces panoramas époustouflants, de l’air pur et de l’immensité ? Mais soyons honnêtes, l’altitude, c’est une toute autre affaire, n’est-ce pas ?
Après quelques expériences où mon souffle me faisait défaut bien trop vite, j’ai vite compris qu’une bonne préparation était la clé pour profiter pleinement de ces aventures.
Se sentir mal à l’aise là-haut peut vraiment gâcher une expédition pourtant magnifique. Alors, comment faire pour que notre corps s’adapte au mieux avant de partir à la conquête des sommets ?
C’est LA question que je me suis posée, et croyez-moi, il existe des méthodes d’entraînement à l’adaptation en altitude qui peuvent littéralement transformer votre expérience !
Prêts à découvrir ensemble tous les secrets pour une acclimatation réussie ?
Décrypter les mystères de l’altitude sur notre organisme

L’altitude, c’est un peu comme un interrupteur invisible qui change les règles du jeu pour notre corps. Dès qu’on dépasse les 1500 mètres, et surtout au-delà de 2500 mètres, l’air se raréfie, et avec lui, l’oxygène devient moins disponible.
C’est ce qu’on appelle l’hypoxie, et croyez-moi, notre corps le sent passer ! Les effets varient d’une personne à l’autre, mais personne n’est à l’abri d’une mauvaise surprise.
J’ai vu des amis pourtant très sportifs souffrir du mal aigu des montagnes, tandis que d’autres, moins entraînés, s’en sortaient sans encombre. C’est frustrant, mais ça prouve bien que la condition physique n’est pas le seul facteur.
L’important est de comprendre comment notre corps essaie de s’adapter et de l’aider au maximum. Notre respiration s’accélère, notre cœur bat plus vite pour compenser le manque d’oxygène, et tout un tas de réactions physiologiques se mettent en place.
C’est fascinant, mais aussi potentiellement dangereux si on ne respecte pas les signaux.
Le mal aigu des montagnes (MAM) et ses signaux d’alerte
Le Mal Aigu des Montagnes, ou MAM, c’est le grand méchant loup de l’altitude. Il se manifeste par des maux de tête persistants, des nausées, des vomissements, une fatigue extrême, et parfois même des vertiges.
Ça peut commencer dès 2000 mètres, mais les risques augmentent fortement au-delà de 3500 mètres. La première fois que j’ai ressenti les prémices du MAM, c’était lors d’une randonnée un peu trop ambitieuse dans les Alpes.
J’avais un mal de crâne tenace qui ne partait pas, même avec du paracétamol, et une impression d’être à plat alors que la journée venait tout juste de commencer.
C’est là que j’ai compris qu’il ne fallait jamais minimiser ces symptômes. Il est crucial d’écouter son corps et de ne pas hésiter à redescendre si les signes persistent.
Ne jamais laisser un ami souffrir seul, c’est aussi une règle d’or que j’ai apprise sur le terrain. C’est vraiment la clé pour éviter des complications graves comme l’œdème pulmonaire ou cérébral, qui peuvent être mortelles.
Pourquoi notre corps réagit-il si différemment en altitude ?
Chaque personne est unique, et notre réponse physiologique à l’altitude l’est aussi. La génétique, notre état de forme général, la vitesse à laquelle on monte…
tout cela joue un rôle. Ce que j’ai observé, c’est que même si une bonne condition physique aide, elle ne garantit absolument pas l’immunité face au MAM.
Notre corps, en manquant d’oxygène, va chercher à produire plus de globules rouges et d’hémoglobine pour mieux transporter l’oxygène restant. Ce processus prend du temps, plusieurs jours, voire une semaine pour s’établir correctement.
C’est pourquoi la patience est vraiment une vertu en montagne. J’ai souvent été tentée de pousser plus loin, plus vite, mais mon expérience m’a appris que la montagne dicte son propre rythme, et qu’il vaut mieux l’écouter.
L’art de la montée progressive : la méthode infaillible
Si je devais vous donner un seul conseil pour l’acclimatation, ce serait celui-là : allez-y dou-ce-ment. La montée progressive, c’est la base de tout.
J’ai vu trop de monde vouloir brûler les étapes et le payer cher. Le corps a besoin de temps pour s’adapter à la raréfaction de l’oxygène, pour augmenter sa production de globules rouges et ajuster sa respiration.
Ce n’est pas une course de vitesse, mais une course d’endurance où la sagesse prime sur l’empressement. Personnellement, je planifie toujours mes itinéraires avec des paliers, même si ça signifie rajouter une ou deux journées.
Mieux vaut arriver en pleine forme et profiter de chaque instant, plutôt que de se battre contre un mal de montagnes lancinant. Les guides de haute montagne le répètent à l’envi : grimpez haut, dormez bas.
C’est une philosophie que j’ai adoptée et qui m’a toujours réussi.
Monter doucement : la règle d’or pour vos ascensions
La règle est simple mais essentielle : ne pas gagner plus de 500 à 700 mètres d’altitude par jour au-delà de 3000 mètres. Et si possible, ne dormez pas au point le plus haut que vous ayez atteint dans la journée.
Cela signifie qu’on peut faire une belle randonnée en journée, monter, admirer la vue, mais redescendre pour passer la nuit à une altitude inférieure.
C’est ce qu’on appelle la technique du “monter haut, dormir bas”, et elle est incroyablement efficace pour stimuler l’adaptation physiologique de notre corps tout en limitant les risques de MAM.
Je me souviens d’une fois où j’avais ignoré ce conseil, épuisée par la montée, j’avais décidé de dormir un peu plus haut que prévu. Résultat ? Une nuit blanche, des maux de tête carabinés et une journée du lendemain complètement gâchée.
Depuis, je suis cette règle à la lettre, et mes nuits en montagne sont bien plus sereines !
L’importance cruciale des journées d’acclimatation
Ces journées où l’on ne monte pas, ou très peu, sont loin d’être du temps perdu. Elles sont vitales ! Certains itinéraires prévoient des journées d’acclimatation, et il est tentant de les sauter pour gagner du temps.
Ne le faites jamais ! Votre corps vous remerciera. L’idéal est de prendre une journée de repos ou une petite marche légère à chaque fois que vous gagnez 1000 mètres d’altitude au-delà de 3000 mètres.
Pendant ces jours, le corps travaille en coulisses pour s’adapter. On peut tout à fait faire une courte randonnée, juste pour s’activer un peu, mais en veillant à revenir dormir au même point.
C’est ce que je fais toujours, et ça permet de se dégourdir les jambes sans trop solliciter l’organisme. C’est une période où je me concentre sur l’hydratation et une alimentation légère, pour donner toutes les chances à mon corps de se préparer.
Préparation physique et entraînement ciblé
On a tendance à penser que seule la marche est importante pour la montagne. Erreur ! Une bonne préparation physique en amont peut vraiment faire la différence, même si elle ne vous immunise pas contre le MAM.
Personnellement, je commence ma préparation plusieurs mois avant une expédition. Il ne s’agit pas de devenir un athlète olympique, mais de renforcer son endurance cardiovasculaire et sa force musculaire.
Cela rendra l’effort moins pénible une fois sur place et vous permettra de profiter davantage du paysage, plutôt que de vous concentrer sur votre souffle.
C’est un investissement en temps qui paie toujours, croyez-moi. Les muscles des jambes et du dos sont particulièrement sollicités, donc je me concentre sur des exercices spécifiques pour ces zones.
Renforcer son endurance cardiovasculaire avant le départ
L’endurance cardiovasculaire est votre meilleure alliée en altitude, car votre cœur et vos poumons devront travailler plus fort pour compenser le manque d’oxygène.
Je conseille de pratiquer des activités comme la course à pied, le vélo ou la natation, au moins 3 à 4 fois par semaine, et ce, pendant plusieurs mois avant le départ.
Le but est d’augmenter progressivement l’intensité et la durée de ces entraînements. Ne cherchez pas à vous essouffler excessivement ; il faut pouvoir tenir une conversation pendant l’effort.
Les footings, les sorties en VTT en terrain vallonné, sont parfaits pour cela. J’essaie toujours d’intégrer des montées et des descentes pour simuler le terrain de montagne.
C’est moins amusant que de rêver aux sommets, mais c’est une étape indispensable pour que l’aventure se passe bien.
L’importance des exercices de renforcement musculaire
En montagne, on porte un sac à dos, on grimpe, on descend, parfois sur des terrains accidentés. Avoir des muscles solides, surtout au niveau des jambes, du tronc et du dos, est primordial pour la stabilité et pour éviter les blessures.
Je ne parle pas de soulever des poids comme un culturiste, mais d’intégrer des exercices de renforcement musculaire avec le poids du corps ou des charges légères, 2 à 3 fois par semaine.
Des squats, des fentes, des pompes, des abdominaux, des exercices pour le dos, ça peut paraître basique, mais c’est tellement efficace ! J’ai toujours une routine d’exercices que je fais chez moi, et ça me donne une confiance incroyable quand je me retrouve face à une paroi un peu raide ou une longue descente technique.
Les simulateurs d’altitude : une aide précieuse ou un gadget ?
Les simulateurs d’altitude, ou chambres hypobares, c’est un peu la science-fiction qui s’invite dans notre préparation. On en entend parler de plus en plus, surtout chez les athlètes de haut niveau.
L’idée est de simuler des conditions de haute altitude en limitant l’apport en oxygène, pour que le corps s’adapte sans avoir à se déplacer en montagne.
J’ai eu l’occasion de tester une tente hypoxique il y a quelques années, et l’expérience était assez particulière. On se sent rapidement essoufflé, même au repos.
La question est : est-ce vraiment efficace pour le commun des mortels et pour la préparation d’un trek ?
Comment fonctionnent ces chambres et tentes hypoxiques ?
Le principe est de reproduire l’hypoxie (le manque d’oxygène) que l’on trouve en altitude. Ces systèmes filtrent l’air pour réduire la concentration en oxygène, simulant ainsi différentes altitudes.
Le corps réagit à ce manque en augmentant la production d’érythropoïétine (EPO) et, par conséquent, de globules rouges, améliorant ainsi la capacité de transport de l’oxygène.
Certains athlètes dorment en altitude et s’entraînent en plaine pour maximiser les bénéfices. Cependant, l’efficacité des “masques d’altitude” que l’on voit parfois est souvent remise en question par les études scientifiques.
Ils limitent la respiration, mais ne reproduisent pas les effets physiologiques d’une réelle hypoxie. Donc, prudence avec ces gadgets ! Mon conseil, c’est de bien se renseigner et, si l’on est tenté, d’opter pour des installations professionnelles sous encadrement.
Mon expérience et les limites de la simulation
J’ai donc testé une tente hypoxique pendant quelques semaines avant un trek au Népal. Je ne vais pas vous mentir, les premières nuits ont été agitées, avec un sommeil perturbé et un sentiment d’essoufflement constant.
Progressivement, j’ai commencé à me sentir un peu mieux. Une fois sur place, j’ai l’impression que l’acclimatation a été un peu plus rapide que d’habitude, mais il est difficile de dire si c’était dû uniquement à la tente ou à ma préparation générale.
Les bénéfices de la simulation d’altitude s’estompent assez vite après le retour à une altitude normale, souvent en 3 à 4 semaines. C’est un outil qui peut être intéressant pour des athlètes très spécifiques, mais pour une personne qui part en trek occasionnellement, je pense qu’une acclimatation progressive sur place et une bonne préparation physique restent les méthodes les plus accessibles et les plus fiables.
Nutrition, hydratation et sommeil : les piliers de votre adaptation

On l’oublie souvent, mais ce que l’on met dans notre assiette, ce que l’on boit et la qualité de notre sommeil jouent un rôle monumental dans notre capacité à nous adapter à l’altitude.
C’est même, à mon humble avis, aussi important que l’entraînement physique. En altitude, le corps travaille en surrégime, dépense plus d’énergie et perd plus de liquides.
Il faut donc le soutenir au maximum. J’ai longtemps sous-estimé cet aspect, me disant que tant que je mangeais, c’était bon. Mais j’ai appris, à mes dépens, que l’alimentation et l’hydratation doivent être adaptées spécifiquement à ces conditions particulières.
Ce que j’ai changé dans mon assiette pour l’altitude
En altitude, le métabolisme de base augmente, et le corps consomme plus d’énergie. C’est pourquoi il faut augmenter ses apports en glucides, qui sont une source d’énergie rapidement disponible et nécessitent moins d’oxygène pour être métabolisés.
Privilégiez les glucides complexes comme les pâtes, le riz complet, les céréales, et ayez toujours des collations rapides à portée de main (barres énergétiques, fruits secs).
J’ai aussi découvert l’importance des antioxydants, présents dans les fruits et légumes, pour lutter contre le stress oxydatif accru en altitude. Et un apport suffisant en fer est crucial pour la production de globules rouges.
| Nutriment | Rôle en altitude | Sources recommandées | Mes petits conseils |
|---|---|---|---|
| Glucides | Énergie rapide, métabolisme facile | Pâtes, riz, céréales complètes, fruits secs, barres énergétiques | Manger régulièrement en petites quantités. |
| Protéines | Récupération musculaire, production de globules rouges | Viande maigre, poisson, légumineuses, œufs, tofu | Assurer 4-6 portions de 20-30g toutes les 3-4h. |
| Lipides sains | Énergie longue durée, protection cellulaire | Avocats, noix, huiles végétales | Indispensables pour les efforts prolongés. |
| Fer | Transport de l’oxygène (hémoglobine) | Viande rouge, lentilles, épinards | Vérifier son taux avant le départ, supplément si besoin. |
| Antioxydants | Lutte contre le stress oxydatif | Fruits et légumes frais | Augmenter la consommation avant et pendant l’expédition. |
Ne jamais sous-estimer l’eau et le repos
L’hydratation, c’est le nerf de la guerre en altitude. L’air est plus sec, on respire plus vite et on perd plus d’eau par la transpiration et la respiration.
La sensation de soif peut être diminuée, ce qui est un piège. Mon astuce ? Boire, boire, et encore boire, même si je n’ai pas soif !
Visez des urines claires. Évitez l’alcool et la caféine, qui sont diurétiques. Quant au sommeil, il est sacré.
En altitude, on dort souvent moins bien, c’est un fait. Le corps travaille dur, et l’insomnie est fréquente. Mais faites tout votre possible pour vous reposer au maximum.
Pas de somnifères, qui peuvent aggraver l’hypoxie pendant le sommeil. Mon petit rituel ? Un bon thé chaud avant de dormir et une lecture apaisante, loin des écrans.
Ça aide, vraiment.
Gérer le stress et le mental face aux défis de l’altitude
La montagne, ce n’est pas qu’une question de physique, c’est aussi et surtout un défi mental. L’altitude, l’isolement, l’incertitude des conditions météorologiques, le froid…
tout cela peut générer un stress important. J’ai appris que le mental est aussi important que le physique, voire plus, quand on est là-haut. La confiance en soi, la capacité à gérer la peur et la résilience sont des atouts inestimables.
Si vous partez la peur au ventre, cela amplifiera les symptômes du mal des montagnes. J’ai eu des moments de doute, c’est humain, mais j’ai développé mes propres techniques pour rester sereine et profiter de l’aventure.
La force de l’esprit, ça compte aussi en montagne !
Le stress et la fatigue peuvent aggraver les symptômes du MAM. C’est pourquoi la préparation mentale est un pilier essentiel. Avoir confiance en ses capacités, savoir visualiser la réussite, mais aussi accepter les imprévus, c’est ce qui fait la différence.
Une fois, lors d’une tempête inattendue, j’ai vu des personnes paniquer, et cela a eu un impact direct sur leur capacité à gérer la situation. Moi, j’ai puisé dans mes ressources mentales, en me rappelant que j’étais préparée et que j’avais les compétences pour faire face.
Ça ne rend pas la situation facile, mais ça permet de garder la tête froide.
Mes techniques de relaxation que j’utilise en montagne
Pour gérer le stress, j’ai mes petits trucs. La respiration profonde et contrôlée, inspirée du yoga, aide à optimiser les échanges gazeux et à calmer l’esprit.
Je prends quelques minutes chaque jour pour faire des exercices de cohérence cardiaque, pour me recentrer. Visualiser les paysages magnifiques qui m’attendent, repenser aux moments agréables des jours précédents, ça aide à rester positif.
Et surtout, j’accepte que l’on ne puisse pas tout contrôler. La montagne, ça enseigne l’humilité. Lâcher prise sur ce qui ne dépend pas de nous et se concentrer sur ce que l’on peut maîtriser, c’est une leçon précieuse que l’altitude m’a enseignée.
Planifier son ascension : l’itinéraire parfait
On ne part pas à l’aventure en haute montagne comme on part pour une balade dominicale en forêt. Une planification minutieuse est indispensable pour garantir la sécurité et le plaisir de l’expédition.
J’ai toujours une approche très méthodique quand il s’agit de choisir un itinéraire, une période, et de m’assurer d’avoir toutes les informations nécessaires.
C’est le gage d’une expérience réussie, où l’on peut se concentrer sur la beauté des paysages plutôt que sur les soucis logistiques. Un bon plan, c’est un peu comme une carte au trésor pour les aventuriers.
Choisir la bonne période et se faire accompagner
Le choix de la période est crucial. La météo en montagne est imprévisible et peut changer radicalement en quelques heures. Renseignez-vous bien sur les conditions saisonnières et les meilleures fenêtres météo pour votre destination.
J’ai déjà dû annuler des départs à cause de risques d’orage ou de fortes chutes de neige, et même si c’est frustrant, la sécurité passe avant tout. Pour les expéditions plus ambitieuses, ne sous-estimez jamais l’aide d’un guide de haute montagne expérimenté.
Leurs connaissances du terrain, des conditions et leur expertise en matière d’acclimatation sont inestimables. Ils sont là pour vous aider à profiter de l’aventure en toute sécurité, et c’est un investissement que je recommande chaudement.
L’importance d’un plan B et de l’équipement adapté
Toujours avoir un plan B ! La montagne peut nous réserver des surprises, et il faut être prêt à adapter son itinéraire ou même à renoncer si les conditions l’exigent.
J’ai appris à ne pas avoir honte de faire demi-tour ; c’est un signe de sagesse, pas de faiblesse. Ensuite, l’équipement. Il est vital et doit être adapté à l’altitude et aux conditions climatiques.
Vêtements techniques, chaussures de montagne confortables et rodées, un bon sac à dos, des bâtons de randonnée, une trousse de premiers secours complète…
ne lésinez pas sur la qualité et assurez-vous de maîtriser votre matériel. Une fois, j’ai vu un ami se retrouver avec des ampoules terribles dès le deuxième jour à cause de chaussures neuves.
C’est le genre de détail qui peut gâcher toute une expédition. Mon petit truc ? Toujours tester mon équipement lors de randonnées plus courtes avant le grand départ.
À travers les sommets : mon dernier mot pour vous, chers aventuriers
Voilà, nous avons exploré ensemble les méandres de l’acclimatation en altitude ! J’espère sincèrement que ces partages d’expériences et ces conseils vous seront précieux pour vos futures escapades en montagne. Se préparer, c’est se donner la chance de vivre des moments inoubliables, sans que le corps ne joue les trouble-fêtes. La montagne est majestueuse, mais elle demande du respect et de la prudence. Écoutez votre corps, suivez votre intuition, et surtout, savourez chaque instant de cette connexion unique avec la nature. On se retrouve bientôt pour de nouvelles aventures !
Pour aller plus loin et se préparer au mieux
1. Consultez systématiquement votre médecin traitant avant toute expédition en haute altitude, surtout si vous avez des antécédents médicaux. Une visite pré-voyage peut identifier des risques insoupçonnés et vous donner l’autorisation médicale nécessaire, c’est une étape cruciale que je ne saurais trop recommander.
2. Ne partez jamais seul en haute montagne. Assurez-vous d’être accompagné d’une personne expérimentée ou d’un guide professionnel, et informez toujours quelqu’un de votre itinéraire détaillé et de votre heure de retour estimée. La sécurité est une affaire d’équipe, et un imprévu est vite arrivé.
3. Investissez dans un équipement de qualité, et surtout, apprenez à l’utiliser. Des chaussures bien rodées, des vêtements techniques adaptés aux variations de température et un sac à dos confortable et bien ajusté feront toute la différence pour votre confort et votre sécurité en altitude. Ne sous-estimez jamais l’importance du détail.
4. Familiarisez-vous avec les gestes de premiers secours spécifiques aux environnements de montagne et au mal aigu des montagnes. Savoir reconnaître les symptômes et réagir rapidement peut être vital. Une petite formation peut vous donner une confiance inestimable.
5. Restez informé sur les conditions météorologiques locales et les prévisions alpines juste avant votre départ et même pendant votre ascension. La météo peut changer à une vitesse fulgurante en montagne, et une vigilance constante est votre meilleure alliée contre les mauvaises surprises. La sagesse du montagnard passe aussi par une bonne connaissance de son environnement.
L’essentiel à retenir avant le grand départ
Chers amis de la montagne, si je devais résumer notre exploration, voici ce que je vous dirais : l’acclimatation est la clé d’une aventure réussie en altitude. Elle repose sur une montée progressive, permettant à votre corps de s’adapter en douceur, en respectant la règle d’or du “monter haut, dormir bas”. N’oubliez jamais l’importance vitale de l’hydratation constante et d’une alimentation riche en glucides pour soutenir votre métabolisme. Une préparation physique solide, axée sur l’endurance et le renforcement musculaire, rendra l’effort moins ardu et l’expérience plus agréable. Enfin, et c’est peut-être le plus important, écoutez attentivement les signaux de votre corps et ne sous-estimez jamais le pouvoir du mental et du repos. La montagne est une leçon d’humilité et de patience, et c’est en la respectant que vous en tirerez les plus belles joies. Alors, préparez-vous bien, restez vigilants, et surtout, partez à la conquête de ces panoramas avec sérénité et un grand sourire !
Questions Fréquemment Posées (FAQ) 📖
Q: Quels sont les premiers signes du mal des montagnes et quand faut-il vraiment s’inquiéter ?
R: Ah, le fameux mal des montagnes, ou MAM ! C’est la bête noire de tant d’aventuriers, et je l’ai moi-même côtoyé quelques fois. Généralement, les premiers symptômes apparaissent entre 4 et 12 heures après être monté un peu trop vite, souvent au-delà de 2500 mètres d’altitude, même si pour certains, ça peut se sentir dès 2000 mètres.
Les signaux d’alerte, ceux que j’ai appris à reconnaître à la dure, sont souvent des maux de tête persistants, une fatigue inhabituelle qui ne passe pas avec le repos, et parfois des nausées ou une perte d’appétit.
On peut aussi ressentir des vertiges, un essoufflement plus marqué qu’à l’habitude, même au repos, ou avoir le sommeil perturbé. Quand faut-il s’inquiéter ?
Si ces symptômes s’aggravent, si les maux de tête deviennent très intenses et ne cèdent pas aux antalgiques, si les vomissements sont répétés, ou si tu commences à avoir des troubles de l’équilibre (par exemple, marcher droit devient difficile), là, c’est le moment de prendre ça très au sérieux.
On ne rigole pas avec ça ! La confusion, une toux persistante qui s’aggrave, ou une sensation d’oppression dans la poitrine sont des signes qui doivent te faire réagir sans attendre : la seule solution, c’est de redescendre immédiatement.
J’ai vu des amis qui, par fierté, ont hésité, et croyez-moi, ça ne vaut pas le coup de risquer sa santé pour quelques mètres de dénivelé. Écouter son corps, c’est la règle d’or en montagne !
Q: Une fois en altitude, combien de temps faut-il pour s’acclimater et quelles sont les meilleures astuces pour y parvenir au mieux ?
R: La question du temps d’acclimatation, c’est un peu comme celle de la météo en montagne : ça varie ! Mais pour te donner un ordre d’idée, pour des altitudes entre 2500 et 4000 mètres, il faut généralement compter 2 à 4 jours pour que ton corps commence à s’adapter.
Si tu vises plus haut, disons au-delà de 4000 mètres, l’acclimatation peut prendre une semaine, voire plusieurs. Mon meilleur conseil, que j’ai appliqué sur de nombreux treks, c’est de ne jamais monter trop vite.
Le principe du “monter haut, dormir bas” est une stratégie géniale : tu peux faire une belle randonnée en journée pour exposer ton corps à une altitude plus élevée, mais redescendre pour passer la nuit à une altitude inférieure où ton corps récupérera mieux.
Il est crucial de prévoir des paliers d’acclimatation. Personnellement, j’essaie de ne pas dépasser une montée de 300 à 500 mètres par jour en altitude de bivouac une fois que je suis au-dessus de 2500 mètres.
Et puis, l’hydratation, l’hydratation, l’hydratation ! On ne le dira jamais assez. Boire beaucoup d’eau aide énormément ton corps à s’adapter, car l’air sec en altitude peut te déshydrater plus vite que tu ne le penses.
Mange léger mais énergétique, évite l’alcool et le tabac qui n’arrangent rien, et surtout, écoute ton corps. Si tu sens que ça ne va pas, une journée de repos peut faire des miracles, ou une petite descente stratégique !
C’est ça, la vraie sagesse du randonneur !
Q: Avant de partir, quel type d’entraînement physique est le plus efficace pour préparer mon corps à l’altitude ?
R: Alors là, on touche à un point essentiel ! L’entraînement avant le départ, c’est la base pour transformer ton expérience en montagne. Bien sûr, être en forme ne garantit pas l’immunité contre le mal des montagnes (c’est souvent une question de génétique, comme j’ai pu le constater), mais ça aide énormément ton corps à gérer l’effort supplémentaire et à mieux récupérer.
Mon expérience me dit qu’il faut vraiment miser sur l’endurance cardiovasculaire. Pense à des activités comme la course à pied, le vélo ou la natation.
L’idéal, c’est d’en faire au moins trois à quatre fois par semaine pendant au moins trois mois avant ton voyage. Je m’efforce de faire des sorties longues, d’au moins deux heures, avec du dénivelé si possible, en portant un sac à dos déjà un peu chargé pour habituer mes épaules et mes jambes.
Le renforcement musculaire est aussi super important, surtout pour les jambes et le dos, car tu vas porter ton sac et affronter des montées et descentes exigeantes.
Des squats, des fentes, des pompes… deux à trois fois par semaine, ça fait une sacrée différence ! Et n’oublie pas la préparation mentale, hein ! Une bonne condition physique donne confiance, et cette confiance est une arme redoutable face aux défis de l’altitude.
C’est un combo gagnant, je te le garantis !






